Reprenant une iconographie inspirée de l’Antiquité, ces sculptures, représentant une déesse grecque ou une allégorie assise, tantôt servant de décor à une pendule, tantôt se suffisant à elle-même, montrent tout le savoir-faire et la connaissance d’Henri Fourdinois, ainsi que l’inspiration Néo-grecque caractéristique de sa production.
Matériaux : Bronze et cadran émaillé
Localisation : France, 1870-1880
Dimensions : H : 53cm, L : 23,5 cm,P : 21cm
Pendule
Le cadran émaillé, signé « Fourdinois » est posé sur ce qui s’apparente à une base de colonne dont le tore est orné de feuilles de palmes stylisées dans un style Néo-Grec. Le départ du fût est quant à lui décoré de branchages et tient la place de siège pour une allégorie reprenant les traits d’une femme, vêtue à l’antique d’une tunique couvrant une partie de son corps mais laissant apparaître un sein. L’effet mouillé, entraînant un froissé excessif du drapé ceinturé sous la poitrine, n’est pas sans rappeler la représentation des déesses de la période hellénistique. Assise en équilibre sur un pied, la jambe gauche de notre allégorie repose délicatement sur le coin de son genou droit, la torsion de son corps est d’autant plus marquée que son visage est également tourné dans la même direction. Elle retient de ses deux mains les extrémités du drapé qui tombe dans son dos. Ses cheveux finement ciselés sont retenus en chignon tressé.
Sculpture
Signée « H. Fourdinois » à l’arrière, cette sculpture en noyer reprend le même sujet que celui ornant la pendule vue précédemment. Réalisée dans la même position, l’allégorie ou la déesse n’est cependant pas assise sur le même support. En effet, le bas de colonne lui servant de siège propose un décor plus classique : des cannelures pour le fût et une frise de denticules pour le tore. L’autre différence réside dans la fonctionnalité de l’oeuvre qui n’est dès lors plus que contemplative, plus que le cadran a disparu.
Matériau : Noyer
Localisation : France, 1870-1880
Dimensions : H : 54cm, L : 30,5 cm,P : 22cm
Dans les archives personnelles de la famille Fourdinois
On retrouve dans les archives personnelles de la famille Fourdinois des photographies de sculptures présentant la même allégorie assise sur un support, parfois une base de colonne, ou un autre élément pouvant servir à accueillir un cadran.